• Rêves - Bernadette - 7/12/2017

     

     

    Les deux principaux personnages du chapitre « ARMISTICE »  fon un rêve  (le Maire et le Curé).

     

     

     

    Investi d’une mission qui le démarque d’un quotidien banal, il savoure une victoire à laquelle il n’aurait jamais cru. Pourtant, le voilà descendant les Champs-Elysées dans une voiture officielle ; triomphant, saluant la foule venue l’acclamer.

     

    Il met tout en œuvre pour instaurer une vie où chacun trouve sa place, et a sa part de bonheur. Il y parvient ; cela paraît simple. Les citoyens sont satisfaits, les enfants mangent à leur faim. Merveilleux prodige.

     

    C’est sans compter sur  l’omniprésence de l’envahisseur qui impose ses lois, ses exigences. Tout en les acceptant, il poursuit ses efforts, ne veut pas renoncer, abandonner, il veut encore croire à cette vie meilleure  qu’il s’est engagé à réaliser.

     

    Mais cela n’est qu’illusion ! Il constate son impuissance car tout redevient comme avant ; ses espérances ont des limites qu’il ne parvient pas à franchir. Il voit la situation se dégrader chaque jour un peu plus. Il doit abandonner. Il ne peut plus rien. La honte l’étreint. Lui, l’homme de tous les espoirs, erre lamentablement dans une rue sombre. Il lui  semble que toute la foule est à ses trousses…

     

     

     

    Le vieil aumônier militaire, poilu rescapé de la Grande Guerre oublie les tranchées, les obus… son passé est derrière lui. Il se trouve en Afrique. A  l’image de ces pionniers qui  l‘ont précédé dont il a lu  les exploits, il battit écoles, orphelinats ; des terres arides, il a fait des plantations.

     

    Mais, tout n’est pas aussi simple, il faut compter avec les fanatiques qui le guettent, les sorciers qui le menacent. Il poursuit cependant cette mission qui s’impose à lui, refuse l’échec.   

     

    Il se sent bientôt impuissant devant ces forces vives qui lui tendent des pièges. Le manque de moyens l’empêche de secourir ces hommes et ces femmes qui meurent lors d’épidémies ravageuses. Il a honte de ne pouvoir réaliser ce qu’il croyait facile.

     

     

     

    Enfin, l’assassin est là et c’est dans un cri déchirant que le rêve prend fin.

     

     

     

    Bernadette  -  7 décembre 2017

     

     

                                        

     


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