• Notes de chevet - Jean-Paul - 20/09/2018

    À la manière de Sei Shônagon dans ses Notes de chevet, nous écrivons "Les choses qui..."

    Les Notes de chevet (枕草子, Makura no sōshi?) est une œuvre majeure de la littérature japonaise du XIe siècle, attribuée à Sei Shōnagon dame de compagnie de l'impératrice consort Teishi (定子) durant les années 990 et au début du XIe siècle de l'époque de Heian.

    Wikipédia

     

    • Les choses qui frappent de stupeur

    Le regard tranquille de l’homme qui ment sans vergogne.
    Le terrain vague couvert d’immondices où jouent deux enfants, devant une cabane de planches.
    Le prix des vêtements exposés dans une vitrine de la rue Georges V à Paris.
    Le revenu moyen des Malgaches.

    • Les choses qui distraient des moments d'ennui

    Un chat qui joue avec un oiseau qu’il vient d’attraper.
    La visite d’un ami.
    L’appel d’un téléopérateur auquel vous essayez de vendre quelque chose jusqu’à ce qu’il raccroche.
    Regarder par la fenêtre la sortie d’un lycée de jeunes filles.
    Rechercher sur le Web des nouvelles des amis perdus de vue. 

    • Les choses qui semblent pures

    La chemise qui vient d’être repassée.
    Un ciel d’hiver après quelques jours de mistral.
    L’eau qui sort d’une fissure au pied de la falaise.
    Le pastis dans le verre, avant qu’on y verse l’eau et qu’on y plonge un glaçon.

    • Les choses vulgaires

    Un pet de nonne.
    Un cigare éteint à la bouche d’un gros homme en costume dans la salle d’embarquement d’un aéroport.
    Un verre empli de vin à ras bord.

    • Les choses qui ne servent plus à rien mais qui rappellent le passé

    Un jeton pour un manège disparu.
    La montre à gousset de son grand-père arrêtée à l’heure de sa mort.
    Le billet pour un vieux match de football.
    Une disque 78 tours.
    De longues rognures d’ongles.

    • Choses qui sont agréables en voyage

    Une maison sombre dans un paysage vide ; on entre, la pièce est chaude, un feu brûle dans la cheminée, jetant des lueurs mouvantes sur les murs, une odeur agréable arrive d’une faitout posé près du feu.
    Un étal dans un coin de marché où l’on sert des limaçons dans des verres en plastique sans couleur.
    Une route qui s’enfonce dans la montagne et semble ne jamais devoir finir.

    Jean-Paul

     


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